L’Etat est-il notre ami?

Le logo des anarchiste avec des racines et des jeunes pousses, un slogan, contre l'état et le capital plantons les graines de l'autogestion.

En quoi l’état est-il notre ennemi ?

Anarchie autogestion doit-on s'affranchir de l'état
le symbole des anarchiste un a cerclé dans lequel se construisent diverse section de la vie quotidienne

Pour répondre à cette question il faut déjà définir ce qu’est l’état.

J’entends souvent les pro-autoritaire nous expliquer que pour l’ultra-gauche le seul but est de détruire l’état et de s’alarmer sur la grande misère qu’il en résulterait.

Qu’est-ce que l’état dans une société moderne ?

L’état, ou plus généralement le gouvernement, se révèle être l’expression politique et sociale du camp des vainqueurs sur la population d’un pays. La victoire se mesure simplement à être soutenu par 50% plus un des électeurs. Dans cette démocratie moderne, ceux qui ne se retrouvent dans aucune des propositions des candidats à la course au pouvoir, ni même dans le fonctionnement lié à l’élection, n’ont en fait qu’une option non contraignante pour le résultat du choix d’un gouvernement, le vote blanc, qui n’a finalement qu’une valeur comptable.

Le constat est donc que l’état représente la voie d’un groupe, pas nécessairement majoritaire, qui ne compte au mieux que 50% de la population, et au pire, comme c’est le cas en France en 2022, moins de 25% des citoyens en âge de s’exprimer. Cet État dit majoritaire impose ainsi sa vision minoritaire en termes d’action sociale, économique et diplomatique du pays, sans avoir à répondre de rien pendant cinq ans.

Pendant la durée de son mandat, l’État assume la gestion du pays. Au cours de cette période, il définit et met en œuvre une ligne directrice supposée avoir été établie au cours de sa campagne préélectorale. Cette ligne directrice englobe des domaines tels que les finances, le social, la politique extérieure, la sécurité, la tranquillité des citoyens et les prévisions pour un avenir plus ou moins lointain. Ces aspects constituent le socle sur lequel l’État fonde ses actions et ses politiques, cherchant à façonner le pays conformément aux promesses et engagements pris lors de la période électorale. La gestion efficace de ces domaines clés est cruciale pour répondre aux attentes des citoyens et orienter le pays vers un développement souhaité.

Les contre-pouvoirs à cet État, également nommés les complices de ce gouvernement, sont les oppositions constituées de partis politiques qui agitent les bras, font des moulinets en cas de désaccords, en un mot, ils s’opposent, mais la force reste à l’état. Celui-ci, au mieux, laisse les oppositions discuter et se mettre d’accord avec lui, ou au pire, dégaine un 49.3 pour faire passer en force une action.

Le 49.3 peut être contesté par l’opposition, qui a peu de chances de faire tomber un gouvernement, puisque ceux qui pourraient le faire tomber sont ceux qui sont au gouvernement. C’est un peu comme scier la branche sur laquelle ils sont assis.

En passant, notez le nombre croissant d’abstentionnistes, peut-être lié au nombre croissant de personnes qui demandent plus de participation à cette vie politique mais qui constatent que l’élection ne répond en rien à leurs attentes.

Le rôle des partis Politique

Dans l’effort d’atteindre le pouvoir au sein de ce que nous appelons des démocraties modernes, le gouvernement émerge comme l’expression des discours du parti politique et du leader le plus habile en matière de déclarations trompeuses, le mieux doté financièrement, et le plus visible dans les médias qui font sa promotion ainsi que celle de son équipe. Les partis politiques se targuent d’avoir des adhérents, mais le nombre cumulé de ces adhérents ne représente que 2% de la population en âge de voter.

Malgré l’appel aux citoyens pour élire le futur gouvernement qui les privera de leur droit de décider de leur existence, il est indéniable que les candidats ne sont pas sur un pied d’égalité en matière de présentation de leur programme ou de leur image publique. Même avec des temps d’expression répartis équitablement, certains candidats peuvent être exclus des débats en fonction des sondages prédictifs.

Le rôle des partis politiques n’est pas de proposer des solutions aux problèmes, mais plutôt de présenter la solution d’un clan, d’une minorité, à un problème global. Les participants du gouvernement, majorité et oppositions agissent finalement comme une chaîne visant à diluer les véritables besoins des citoyens, à minorer les responsabilités des intervenants qui doivent résoudre ces problèmes, tout en nous faisant croire que nous ne sommes pas capables de réfléchir par nous-mêmes.

Les communicants des partis ou du gouvernement sont là pour nous expliquer que les questions des citoyens ne sont pas les bonnes ou que les réponses apportées sont à la hauteur de l’intérêt porté à la question. En fin de compte, ces gouvernants, avec l’aide de communicants, justifient leur existence plutôt que de résoudre les questions de bon fonctionnement.

Si bien résumé par Gilles LEGENDRE en évoquant « le fait d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques dans les mesures de pouvoir d’achat ».

Prenons l’exemple de l’éducation. Malgré les réformes répétées qui modifient la forme et le programme, la structure se dégrade au point qu’il y a de plus en plus d’élèves dans les classes. Le message envoyé aux élèves est ambigu : bien que des moyens aient été alloués, les résultats ne sont pas à la hauteur, ce qui peut être interprété comme un échec de la part des élèves qui ne sont pas à la hauteurs des moyens mis à leur dispositions. En réalité, avec 45 élèves dans une classe, le temps disponible pour chaque élève est inférieur à 47 secondes, rendant la pédagogie difficile dans de telles conditions.

une radio qui forme un personnage stylisé, un slogan, libérons les ondes prenons la parole

Traitement de l’information

Les médias capitalistes aux ordres

En matière d’information, les prétendues démocraties modernes affichent une tolérance minimale envers le traitement médiatique. Sous le prétexte que les médias sont libres, indépendants, voire neutres, ces démocraties, capables d’interdire des chaînes de télévision pour leurs liens avec un État étranger, nous demandent d’accepter, sans qu’aucune preuve réelle ne soit avancée, que d’une part, les chaînes d’information détenues par des intérêts financiers privés et bénéficiant de subventions de l’État, sont totalement indépendantes.

Les journalistes d’investigation ont cédé la place à des chroniqueurs qui présentent un point de vue populiste sur les événements tout en prétendant informer objectivement les spectateurs. Ces émissions sont choisies par la ligne éditoriale du média, généralement le reflet du propriétaire de ce média et du gouvernement.

Ainsi, l’illusion d’une presse indépendante est entretenue, masquant la réalité d’une information filtrée et manipulée pour correspondre aux intérêts particuliers et aux agendas politiques. C’est une mascarade où la vérité est souvent sacrifiée sur l’autel des alliances économiques et politiques, tandis que la diversité des opinions est réduite au profit d’une narration unique dictée par les puissances en place.

Un exemple récent de l’information traité par les chaines d’infos. Pour toutes les chaines il est évident que condamner la colonisation d’Israël sur les territoires occupés est une offense au droit de se défendre. Le droit de se défendre, lui-même confondu avec le droit de punir.

Le droit de critiquer la méthode utilisée par cet état, est pour ces médias démocratiques systématiquement un soutien aux agresseurs et donc une prise de parti pour les nazis du Hamas. Ainsi pour les médias le traitement de l’info est d’obliger les participants et par-delà les spectateurs à prendre partis pour ou contre un des deux camps indiquant que les gentils sont ceux là plutôt que les autres. La neutralité du journaliste a disparue, le traitement de l’info se fait sans jamais arriver à penser qu’entre les deux extrêmes il y a des victimes.

Jamais l’information n’est traitée avec justice avec empathie pour ces enfants qui meurent que ce soit sous les balles de barbares ou les bombes d’une nation démocratique, ceux-là ne seront que des dégâts collatéraux.

Les chroniqueurs et les chaines d’infos pour parler d’un conflit qui n’est pas censé s’importer dans l’hexagone mettent en évidence les propos de représentants démocratiques de ce gouvernement (en tant qu’objet) qui n’hésitent pas à qualifier de résistant des nazis qui justifient les actes de malades sanguinaires en les liant à la souffrance engendrée par la colonisation exercée par un état démocratique. Etat démocratique et reconnu certes mais refusant à son tour de reconnaitre l’existence de l’autre et qui chaque jour sème la misère et l’humiliation chez son voisin. 

Associer des terroristes à la lutte des Palestiniens, c’est très réducteur du combat de la Palestine. Tous les faits s’accordent à dire que l’Islamisme ne libère jamais un pays ou une région, il n’est là que pour soumettre une population à la volonté brutale d’une minorité ce n’est pas pour rien que l’on parle d’un Etat (état islamique). 

Le hamas des résistants, mais en quoi les positions de Abou Patapon ont-elles un quelconque intérêt dans le conflit de deux nations, à la rigueur la seule qui devrait avoir de l’importance c’est celle du représentant de la nation, encore aurait-il fallu qu’il soit en mesure de prendre une position, en même temps ce représentant de la nation n’a jamais demandé non plus à la nation quelle était sa réelle position, donc la position exprimée est celle d’un guignol qui va changer d’avis en fonction du vent mauvais. Les chroniqueurs des chaines d’infos vont donc nous donner leurs points de vue éclairé, qui selon les organes de presse et selon leurs intérêts vont nous expliquer ce qui est mal et ce qui est bien. Mais qui contrôle réellement ce qui est bien ou ce qui est mal, à qui sert ou dessert l’information.

Par exemple j’ai été très surpris qu’un porte-parole de gouvernement puisse réclamer l’unité pour une marche contre l’anti sémitisme, qu’il puisse se permettre de distribuer des autorisations pour ceux qui avaient le droit de participer à cette unité, sans que cela ne soit vertement critiqué par les chroniqueurs.

J’ai été tout autant surpris que l’on puisse nous rappeler qu’historiquement le FN est lié par ces créateurs au nazis (Pierre Bousquet, ce qui est vrai) mais que ces mêmes journalistes oublient de nous parler de Maurice Papon ministres de la cinquième république. Qu’ils oublient de nous parler de Mitterrand décoré de la francisque gallique, de ses relations avec l’action Française ou même de cet autre Bousquet (René) avec qui il entretenait des relations amicales. Surprenant qu’ils oublient de nous parler de la tête de liste des renaissances aux européenne est de son passé nationaliste sur les listes du GUD.

Bref qu’il puisse y avoir des chroniqueurs avec des indignations à géométrie variable, mais qu’il n’y ai pas eu de journalistes pour nous parler du passé collaborationniste de la France, mais seulement des chroniqueurs pour nous dire ce qui est bien de penser ou ce qui est mal.

Pour finir le passé des uns doit-il être une généralité pour le groupe.

Il est temps de reconsidérer notre langage lorsqu’il s’agit d’étiqueter les membres de La France insoumise (LFI) en les qualifiant d’ultra-gauche. Ils ont évolué au-delà du simple combat social pour embrasser des idéologies qui dévient du véritable esprit de l’ultra-gauche. 

Contrairement à LFI, la gauche extrême, ne prône pas une vision de la société où les femmes sont reléguées à des rôles de tentatrices, leur imposant le voile ou les dissimulant derrière des vêtements. L’ultra gauche ne s’associe pas avec des mouvements intégristes qui tentent d’imposer, souvent par la force, une vision religieuse de la société. Il est essentiel de réfléchir avant d’utiliser des termes qui peuvent créer des amalgames et de reconnaître que les lignes politiques évoluent, nécessitant une réévaluation constante des étiquettes que nous utilisons. Abou patapon n’est pas de l’ultra gauche…

Indépendance financière

Dans le jeu complexe des relations entre le pouvoir en place et les acteurs économiques, la rhétorique du chef d’État actuel sur la dépendance des partis à des intérêts étrangers soulève des questions intrigantes.

Il pointe du doigt les partis ayant contracté des crédits auprès de banques étrangères, suggérant une influence potentielle du gouvernement de ces banques.

Cependant, cette perspective invite à se demander si un parti ayant emprunté en France serait réellement indépendant, surtout lorsque la banque nationale elle-même fait preuve de partialité politique et moraliste dans le financement des partis d’opposition.

Le jeu d’allégeance entre les détenteurs du pouvoir et les multinationales est indéniable, mais il soulève des interrogations cruciales. Quels sont les objectifs et les exigences des grandes institutions financières envers ceux qu’ils élisent ?

Ces questions nécessitent une investigation approfondie, une recherche de la vérité que l’on pourrait attendre des médias. Les liens tangibles entre les acteurs du pouvoir et les entreprises mondiales soulèvent des doutes légitimes quant à l’intégrité de nos hommes politiques. Peut-on réellement espérer une indépendance totale de la part de ceux qui sont censés représenter les intérêts des citoyens, surtout lorsque les affinités avec les capitalistes et les employeurs potentiels restent floues ?

Ces interrogations sont essentielles pour comprendre la véritable nature de notre système politique.

L’Etat est-il du coup notre ami ?

la pyramide du capitalisme, au sommet les profiteurs, à la base les productifs

L’État, cette entité qui prétend servir l’intérêt général, nous force à nous demander s’il est réellement notre ami. Comprendre la véritable fonction du gouvernement est essentiel pour répondre à cette question. Il est censé nous aider à organiser nos besoins de production, de consommation, d’éducation, à instaurer une solidarité mutuelle, et à nous protéger des menaces extérieures et intérieures. Cependant, la réalité montre que le gouvernement, une fois élu, impose ses vues, souvent celles d’une minorité, aux dépens de la majorité qui n’a pas voté pour lui.

L’état républicain, par le biais des impôts, finance la mise en œuvre autoritaire des promesses électorales, créant ainsi une domination de la minorité élue sur la majorité des citoyens. Cette approche semble plus être une soumission des vaincus que le résultat d’une démarche amicale ou concertée entre les différentes parties de la société.

Les anarchistes, en opposition à cette prise de pouvoir et à l’autorité, proposent une gestion collégiale prenant en compte toutes les composantes de la société, y compris les plus faibles. La bienveillance et la solidarité sont ici les principes fondamentaux. Cette organisation devrait se concrétiser par des consultations populaires via des référendums et des commissions constituées d’experts et d’usagers désignés ou tirés au sort, évitant ainsi la corruption et la professionnalisation des décideurs.

Pour les sujets nécessitant des réactions immédiates, des groupes de mandataires seraient préalablement mandatés pour permettre des réponses plus rapides. Cette approche anarchiste vise à créer un équilibre entre efficacité, démocratie réelle, et protection des droits de tous les citoyens.

Organiser la solidarité au sein de la société.

Anarchistes et solidaires

Dans le domaine de la solidarité, nous attendrions de l’État une protection plus affirmée, garantissant au quotidien qu’aucun individu ne soit dans le besoin tandis que d’autres croulent sous l’abondance. Cette protection devrait s’étendre à la prise en charge communautaire des personnes retraitées, évitant tout recours à des organismes privés motivés uniquement par la rentabilité au détriment du bien-être des aînés.

Il serait essentiel que la solidarité ne dépende pas exclusivement des associations, mais plutôt de l’implication directe de la communauté. L’éducation devrait être une pierre angulaire de la construction du pays, visant à éradiquer les inégalités plutôt que de les perpétuer. Le travail devrait garantir des ressources adéquates et équitables pour tous, faisant de la nation une voie collective plutôt que l’apanage d’une seule entité politique.

un dessein de Lilou montrznt macron qui se moque d'une vielle dame parce qu'elle n'a pas mis de l'argent de côté pour sa retraite

Qu'en est-il de l'État en matière de solidarité ?

Actuellement, les décisions sont souvent prises par des tiers non concernés, déléguant la mission de solidarité à des entités dont l’intérêt premier est financier, axé sur la recherche de rentabilité et de profits. Plutôt que d’assumer son rôle protecteur, l’État soutient des associations caritatives, renvoyant ainsi les nécessiteux vers des organismes privés qui dépendent de la générosité publique.

Les droits à une aide de solidarité active sont souvent conditionnés sans considération pour les profits générés par les actifs. L’État privilégie l’aide aux sociétés sans exiger de contreparties significatives. Il a peu de contrôle sur les détournements de bénéfices des multinationales, mais impose des contrôles et des compensations aux plus démunis pour accéder à la solidarité.

Pour les anarchistes, la solidarité prend une toute autre forme. Chacun devrait avoir un accès total aux droits nécessaires à une vie sans privations. L’éducation et l’information seraient les piliers permettant à tous de comprendre que la viabilité de ce système solidaire dépend de la participation active de chacun, tant dans la répartition des charges que des gains de toutes les activités.

L'État en Question : Où est la Solidarité ?

Comment accepter que des commissaires au plan, dont la probité plus que relative, soient à la fois décisionnaires pour les autres en tant que représentants de la nation, rémunérés à l’équivalent de 10 salaires au SMIC, tout en étant mis en examen pour détournement de fonds publics ? Où est la solidarité dans cet état de fait ?

Où est la solidarité quand un ministre de la justice peut faire un bras d’honneur à ses pairs sans que rien ne soit tenté contre lui, alors qu’un simple manifestant écopera d’une amende et de temps de garde à vue pour avoir rejoint une manifestation interdite ?

Où est la solidarité quand un individu jouant avec les fonds de la Société Générale à son profit est condamné à de la prison ferme et à une amende compensatoire, tandis qu’un autre peut vendre un fleuron de l’industrie nationale aux États-Unis, entraînant des pertes pour la nation, sans être condamné à rien ?

Les années récentes, marquées par l’irruption de la « Pandémie » dans nos vies, ont mis en lumière le vide sidéral en matière de politique de soin de la part de l’État. La solidarité entre les pays européens est apparue comme totalement absente. Pour ce qui est du traitement équitable des citoyens en matière de soins, cette période a révélé la misère de l’État à instaurer une véritable solidarité. Une protection qui garantisse que aucun enfant ne puisse être traité avec négligence serait un premier pas essentiel.

Organisation de la sécurité par l’état.

Quand j’entends les termes sécurité et état associés, cela me ramène souvent à un humoriste qui, dans l’un de ses sketches, disait : « … quand on crie haut les mains, on est obligé de dire aux gens qu’on n’est pas de la police pour les rassurer… » Bien sûr, c’est une exagération, mais qui ou quoi protège la police ? Le fameux « servir et protéger ».
Les anarchistes affirment que la propriété, c’est le vol… Pour l’État, la République, il faut entretenir la confusion entre la propriété privée (votre vélo, votre maison, votre outil de travail, que personne ne remet en question, même pas les anarchistes) et la propriété qui engendre un effet d’aubaine, d’enrichissement.
Ce qui est critiqué, c’est la propriété qui confère des droits, des privilèges, de l’enrichissement, du pouvoir. Ainsi, un patron qui possède sa petite entreprise, qui y travaille et qui, pour des besoins d’expansion, emploie des ouvriers, n’est pas remis en cause. Il le sera dès que ses revenus dépasseront un certain seuil par rapport à ceux qu’il emploie. La juste répartition des profits doit demeurer la règle.

Rassurez-vous on est pas de la police....

La sécurité pour l’État se résume souvent à la protection des propriétaires, des banquiers et du capital. La raison première de cette protection réside dans le fait que ce sont souvent ces propriétaires et banquiers qui sont les commanditaires des élus, des partis, voire des États.

Qu’ils soient déjà patrons ou aspirants patrons pour certains, ou encore amis et membres de la famille pour d’autres, les relations étroites entre les sphères du pouvoir et de l’argent sont monnaie courante.

Une autre raison tient au fait qu’une carrière politique peut être éphémère, incitant ainsi les acteurs politiques à envisager des niches de repli en échange des services rendus.

Les anarchistes et la sécurité

le célèbre dessin de Reiser, ou un jeune oblige un gardien de la paix à crier vive l'anarchie, en le braquant avec ses doigts qui forme un pistolet dans son dos.

La notion de sécurité diffère radicalement de celle de l’État. Plutôt que de se concentrer sur la protection des intérêts des propriétaires et des élites financières, l’idée centrale est d’assurer la sécurité et le bien-être de l’ensemble de la société, en se basant sur la solidarité plutôt que sur des relations de pouvoir.
Pour les anarchistes, la sécurité découle de l’élimination des inégalités et de l’exploitation, et non pas de la préservation des privilèges de quelques-uns.

La vision anarchiste s’oppose à la concentration du pouvoir et des richesses entre les mains d’une élite restreinte, cherchant plutôt à établir des structures sociales égalitaires et coopératives.
Pour les anarchistes, la propriété  est considérée différemment.

Alors que la propriété personnelle est respectée, l’opposition se porte sur la propriété qui engendre des inégalités et des abus de pouvoir. Les anarchistes prônent une répartition équitable des ressources et des moyens de production, favorisant ainsi une société où chacun contribue selon ses capacités et reçoit selon ses besoins.

Dans cette optique, la sécurité ne découle pas d’une force coercitive imposée par l’État, mais de la création de communautés autonomes, basées sur des principes de coopération, de responsabilité mutuelle et de justice sociale.

Non l'état n'est pas notre ami !

L’analogie de l’État en tant que parasite obèse dans le tissu social résonne profondément dans la vision critique de certains courants de pensée. Selon cette perspective, l’État est perçu non pas comme un créateur de richesse, mais plutôt comme un organisme vorace qui s’alimente des ressources générées par la société.
Cette conception souligne que l’État réussit à convaincre la société qu’il est le moteur de la production, une entité indispensable à la création de richesse. Cependant, elle argumente que l’État joue plutôt le rôle d’un intermédiaire, capturant une part importante des ressources pour financer son propre fonctionnement. Il prétend ensuite redistribuer ces ressources de manière bienveillante, créant ainsi un sentiment de dépendance et de gratitude envers lui.
L’accusation d’ingratitude envers l’État émane de cette dynamique. Les politiques estiment que la société devrait se contenter de ce que l’État « octroie » et ne pas remettre en question cette distribution, même si une partie significative de la richesse générée par la société est absorbée par les structures étatiques.
Les Anarchistes remettent en question la légitimité de l’État en tant qu’entité bienfaitrice et pose la question fondamentale de la relation entre la société et le gouvernement. Elle appelle à repenser la nature du contrat social et à explorer des alternatives où la société serait plus directement impliquée dans la prise de décision et la gestion des ressources qu’elle produit, minimisant ainsi la présence d’un État perçu comme parasite.

un homme à genoux une matraque devant sa bouche, sur la matraque un sourire masque sa bouche

1 réflexion sur “L’Etat est-il notre ami?”

  1. Passionnant encore une fois.
    Des longueurs, mais l’idée de points propositions anarchistes même si elles n’engagent que la responsabilité de l’auteur est plaisante.

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