La médiathèque du blog du chat noir
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Peut-on questionner sérieusement à propos du pouvoir ? Un fragment de Par-delà le bien et le mal commence ainsi : « S’il est vrai que de tous les temps, depuis qu’il
y a des hommes, il y a eu aussi des troupeaux humains (confréries sexuelles, communautés, tribus, nations, Églises, États) et toujours un grand nombre d’hommes obéissant à un petit nombre de chefs ; si, par conséquent, l’obéissance est ce qui a été le
mieux et le plus longtemps exercé et cultivé parmi les hommes, on est en droit de présumer que dans la règle chacun de nous possède en lui le besoin inné d’obéir, comme
une sorte de conscience formelle qui ordonne : “Tu feras ceci, sans discuter ; tu t’abstiendras de cela, sans discuter” ; bref, c’est un “tu feras”. »
essai politique publié en 2007 et rédigé par un « Comité invisible ». Le texte est suivi d’une « Mise au point », publiée en 2009. Le titre est un clin d’œil au livre de Giorgio Agamben, La Communauté qui vient : théorie de la singularité quelconque, publié en 1990.
Citoyennes et citoyens,
Ce n’est pas sans une certaine hésitation que je me
suis décidé à prendre pour sujet de cette conférence
la philosophie et l’idéal de l’Anarchie. Ceux qui sont persuadés que l’anarchie n’est qu’un
ramassis de visions sur l’avenir et qu’une poussée in- consciente vers la destruction de toute la civilisation actuelle, sont encore bien nombreux, et pour déblayer
le terrain des préjugés de notre éducation, il faudrait peut-être entrer dans des développements que l’on aborde difficilement dans une conférence. Il y a deux
ou trois années seulement, la grande presse parisienne ne soutenait-elle pas que la seule philosophie de l’anar- chiste c’est la destruction, son seul argument — la violence
un sens de l’entreprise à partir de quoi les idées
qu’on peut avoir s’orientent d’une façon spécifique
[ … ] entre la Société et la nouvelle recrue ilfaut que
ce soit un peu comme un mariage d’amour
Michel Vinaver, La Demande d’emploi
On nous apprend que
les entreprises ont une âme,
ce qui est bien la nouvelle
la plus terrifiante du monde.
Gilles Deleuze, Pourparlers
l’anarchisme », est un ouvrier et militant anarchiste français, né le 14
octobre 1859 à Saint-Chamond. S’étant rendu coupable de plusieurs délits,
assassinats et attentats, il est guillotiné le 11 juillet 1892 à Montbrison.
En 1980, il prononce ce réjouissant pamphlet, révisé et complété en 1985, publié en 1986 au sein d’une compilation de divers textes intitulée « The abolition of Work and other essays1 » et traduit depuis dans de nombreuses langues.
Bob Black nous y explique avec simplicité et éloquence en quoi le travail « est la source de toute misère, ou presque, dans ce monde ».
Il fait remarquer que
À ceux qui voient l’insurrection comme une brèche, d’abord, dans le règne organisé de la bêtise, du mensonge et de la confusion ;
À ceux qui devinent, derrière l’épais brouillard de « la crise », un théâtre d’opérations, des manoeuvres, des stratégies – et donc la possibilité d’une contre-attaque ;
À ceux qui portent des coups ;
À ceux qui guettent le moment propice ;
À ceux qui cherchent des complices ;
À ceux qui désertent ;
À ceux qui tiennent bon ;
À ceux qui s’organisent ;
À ceux qui veulent construire une force révolutionnaire, révolutionnaire parce que sensible ;
Cette modeste contribution à l’intelligence de ce temps.
consacrés. Il n’est pas certain que cet effort livresque soit toujours vraiment efficace. Les traits de
l’anarchisme sont difficiles à cerner. Ses maîtres n’ont presque jamais condensé leur pensée en des traités
systématiques. Quand, à l’occasion, il en ont fait l’essai, ce n’a été qu’en de minces brochures de propagande
et de vulgarisation, où n’en affleurent que des bribes. De plus, il existe bien des sortes d’anarchismes. Et
nombre de variations dans la pensée de chacun des plus grands libertaires.
Anarchiste Italienne (U.A.I.) de rédiger une « Déclaration de Principes »,
tâche qu’il accepta. Au congrès de Bologne de l’U.A.I. (1 au 4 juillet 1920),
le texte qu’il avait rédigé, Le Programme Anarchiste, fut entièrement
accepté par le congrès et publié à Milan la même année. Il faut noter qu’il
ne s’agit pas en 1920 d’un texte absolument original. En effet Malatesta
c’est inspiré d’un programme qu’il avait publié en 1899 à Paterson, aux
États Unis, dans différent numéros de La Question Sociale, texte qui fut
repris en brochure par le groupe « L’Avenir » à New London en 1903, puis de
nouveau en 1905 sous le titre de Notre programme.