Les Parasites sont rois

Avez-vous remarqué comment les parasites font la loi ?

Non, ce n’est pas une figure de style, c’est la réalité brutale dans laquelle nous vivons chaque jour. 

Le parasite, dans ce monde moderne, n’est autre que le capitaliste par excellence. 

Celui qui s’installe au sommet de la pyramide sociale sans jamais contribuer véritablement à l’édifice qu’il exploite. 

Ce sont ces actionnaires invisibles, ceux qui ne produisent rien de concret, mais qui, d’une manière ou d’une autre, parviennent à encaisser un maximum de dividendes.

Les capitalistes

Leur pouvoir ne s’arrête pas là. En réalité, c’est eux qui dictent la marche du monde, orientent le développement des entreprises, tracent les lignes directrices des politiques économiques, et ce, en ne pensant qu’à une seule chose : la maximisation des profits, à n’importe quel prix.

Les actionnaires, en tant que parasites, ne se contentent pas simplement de récolter les fruits du labeur des autres. 

Ils orchestrent les plans sociaux, ces mascarades cyniques sous couvert de « restructurations nécessaires ». Ils délocalisent à tour de bras, envoyant des milliers de travailleurs au chômage tandis que les nouvelles usines émergent dans des pays où les droits des travailleurs sont encore plus bafoués qu’ici. 

 

Et quand il ne s’agit pas de délocalisation, ils optent pour la sous-traitance, cette machine infernale qui écrase les droits du travail sous le prétexte de la flexibilité.

Ne soyons pas dupes. Derrière chaque décision de « réduction des coûts », chaque mesure « nécessaire » à la rentabilité de l’entreprise, il y a des êtres humains piétinés, broyés par une machine qui n’a que faire de leur existence. 

C’est ainsi qu’ils rationalisent, ces parasites du capitalisme : en découpant le temps de pause du salarié, en contrôlant jusqu’au moindre souffle que prend l’ouvrier. Parce que dans leur monde, tout doit être rentabilisé. L’être humain n’est plus qu’un rouage dans cette gigantesque machine à fric.

Les parasites ne connaissent ni la fatigue ni la souffrance de ceux qui triment dans les usines ou les bureaux. 

Ils ne se soucient pas de savoir si le père de famille qui vient de perdre son emploi pourra nourrir ses enfants. 

Non, tout ce qui compte pour eux, c’est le taux de rentabilité, la courbe des bénéfices, les chiffres du trimestre. Pour ces êtres dénués d’âme, les travailleurs ne sont que des variables d’ajustement, des coûts qu’il faut minimiser, réduire, couper si nécessaire, pour assurer la prospérité de leurs portefeuilles.

Ils transforment ainsi les salariés en esclaves modernes, enchaînés à une vie de précarité et de dépendance. 

Et pendant ce temps, les parasites eux, se prélassent dans leurs demeures luxueuses, insensibles aux souffrances qu’ils provoquent. 

Car au fond, c’est bien de cela qu’il s’agit : un système qui perpétue l’exploitation, la domination d’une minorité sur une majorité.

Les hommes politiques, ces figures emblématiques de notre société, ne sont rien de plus que des parasites élégamment déguisés. 

Les Politiques

Ils ne produisent rien de tangible, ils ne créent aucune richesse, et pourtant, ils s’approprient un maximum de privilèges et de passe-droits. Ils ne connaissent que trop bien l’art de s’assurer un train de vie doré, tout en exploitant sans vergogne ceux qu’ils prétendent représenter. Ces soi-disant serviteurs de la nation, en réalité, se servent d’elle. Leur objectif n’est pas de gouverner pour le bien commun, mais de maximiser leur pouvoir et leur fortune personnelle.

Ces politiciens ne sont que des marionnettistes du quotidien, tirant les ficelles de nos vies dans l’ombre, dictant la manière dont nous devons être les esclaves de notre propre existence. Avec des sourires hypocrites, ils nous exhortent à être solidaires, à participer à cette mascarade collective qu’ils osent encore appeler « démocratie ». Mais cette solidarité, curieusement, s’arrête toujours là où commencent leurs propres intérêts. Derrière les portes bien closes de leurs alcôves luxueuses, ils profitent de la vie sans jamais se soucier des souffrances du peuple. Le bien-être des autres, c’est un concept qu’ils brandissent uniquement pour leurs discours publics, mais qui ne pénètre jamais l’enceinte de leur confort personnel.

La seule chose qui les intéresse vraiment, c’est comment vous manipuler, vous convaincre de les maintenir au pouvoir, encore et toujours. Peu leur importe si, une fois élus, ils renient toutes leurs promesses ou changent de cap comme une girouette soumise aux caprices du vent. Un jour, ils sont pour telle cause, le lendemain, ils s’y opposent avec la même ferveur. Ils ne possèdent aucune véritable conviction, aucune figure solide. Leur seul credo est l’opportunisme. Ils virevoltent selon ce qui leur apporte le plus de voix, de pouvoir, de privilèges.

Ce qui est le plus révoltant, c’est que nous continuons à jouer leur jeu, inlassablement. Ils savent bien comment manipuler nos peurs, nos espoirs, nos illusions. Ils utilisent les médias, la rhétorique, le spectacle politique comme des armes pour maintenir leur domination. Et nous, citoyens ordinaires, sommes réduits à l’état de spectateurs impuissants, pris au piège d’un système qui n’offre aucune véritable alternative.

En fait, ces hommes politiques ne sont rien d’autre que des pantins du pouvoir économique, serviles face aux capitalistes qui les financent et les soutiennent. Ils ne sont là que pour nous donner l’illusion d’un contrôle démocratique, alors qu’en réalité, ce sont toujours les mêmes élites qui tirent les ficelles dans l’ombre. Ils nous demandent de voter, de choisir entre deux maux, de participer à cette farce électorale, mais peu importe qui l’on choisit, rien ne change véritablement. Le système reste le même : oppressif, injuste, et profondément inégalitaire.

Leur véritable objectif est de maintenir l’ordre établi, de faire en sorte que rien ne menace leur position. Les lois, les réformes, les décisions politiques ne sont jamais faites pour améliorer la condition des masses, mais pour préserver les intérêts des puissants. Ce sont eux qui décident de l’avenir, et cet avenir est toujours celui d’une classe dominante en guerre contre les aspirations des travailleurs et des citoyens.

Les structures financières

Les structures financières, ces institutions prétendument créées pour nous protéger et garantir notre sécurité économique, ne sont en réalité que des parasites déguisés en bienfaiteurs. Assurances, banques, fonction publique, trésors publics — toutes ces organisations sont construites sur un modèle qui profite uniquement à une poignée de privilégiés.

Les financiers

 Ce ne sont pas des structures de soutien, mais des pièges élaborés pour aspirer le fruit de notre travail et alimenter l’avidité sans fin des actionnaires et dirigeants.

Ces institutions ne fonctionnent pas pour nous. Elles existent pour protéger et enrichir ceux qui sont déjà au sommet de la pyramide sociale.

Les actionnaires de ces entités financières s’engraissent systématiquement sur le dos de ceux qui n’ont pas d’autre choix que de leur confier leur argent. Ce que l’on appelle « services », « protection » ou « sécurité » n’est en fait qu’une façade.

Sous le vernis de la légitimité se cache un système qui exploite sans relâche, transformant nos efforts, notre labeur, notre sueur en profits pour une minorité qui ne produit absolument rien.

Ces parasites capitalistes ont perfectionné l’art de prendre sans jamais rien donner en retour.

Regardez les assurances :

Elles vous promettent sécurité et tranquillité d’esprit. Mais à quel prix ?

Elles collectent vos primes, vous demandant de payer régulièrement pour garantir un futur incertain, et pourtant, au moment où vous avez besoin d’eux, ils hésitent, cherchent des échappatoires, minimisent les remboursements ou refusent purement et simplement de vous aider.

Ce que vous avez versé pendant des années disparaît dans des poches bien plus profondes que les vôtres. Encore une fois, les parasites règnent.

Les banques, elles, ne sont guère mieux.

Elles prêtent de l’argent, certes, mais ce qu’elles vous prêtent n’est qu’une abstraction, une promesse d’argent que vous devez ensuite rembourser avec des intérêts usuraires. Ce n’est pas le prêt d’argent qui compte, mais ce que cela leur rapporte.

Elles vous donnent du vent contre votre sueur. Ce vent se traduit par des chiffres sur un écran, mais ce qu’elles attendent en retour, ce sont des sacrifices bien réels.

Si, par malheur, vous ne parvenez pas à rembourser, elles ne reprendront pas le vent qu’elles vous ont prêté, elles saisiront ce que vous avez construit avec votre travail acharné : votre maison, votre terre, votre entreprise.

Elles s’approprient votre vie pour satisfaire leur insatiable appétit pour le profit.

Le trésor public, censé gérer les ressources de l’État pour le bien de la collectivité, n’est en réalité qu’une autre institution contrôlée par les intérêts financiers.

Les dettes publiques sont gonflées à des niveaux astronomiques, non pas pour financer des services publics de qualité, mais pour enrichir ceux qui spéculent sur l’effondrement de nos sociétés.

Ces bureaucrates bien payés ne servent qu’à maintenir l’ordre des parasites, à garantir que les fonds publics finissent toujours dans les mains des mêmes élites, tandis que les citoyens ordinaires sont pressés comme des citrons sous le poids de la fiscalité et des coupes budgétaires.

Ces structures prétendent nous offrir une protection, mais elles ne sont rien d’autre que des pièges élaborés pour nous enchaîner.

Elles existent pour servir les riches et les puissants, tandis que les travailleurs, les petits entrepreneurs, et les citoyens honnêtes sont condamnés à se débattre dans un système qui les traite comme des ressources exploitables.

Nous, les travailleurs, sommes réduits à l’état de vaches à lait, des créatures productives que ces structures exploitent, tout en nous maintenant sous l’illusion d’une quelconque sécurité.

Leurs assurances, leurs prêts, leurs garanties sont autant de chaînes dorées qu’ils enroulent autour de notre cou, pendant qu’ils vivent dans l’opulence.

La liberté de penser, de croire, d’aimer, d’être soi-même

 Concepts si nobles, si exaltants, que l’on pourrait penser qu’ils sont inaliénables.

Et pourtant, à chaque tournant, des maîtres à penser s’érigent en juges suprêmes de nos esprits, de nos cœurs et de nos consciences. Ils nous disent ce qu’il faut croire, ce qu’il faut aimer, ce qu’il faut haïr, comment il faut se sentir dans telle ou telle situation.

Les biens penseurs

Ces gourous autoproclamés, qu’ils viennent du monde de la culture, de l’information, des religions ou des partis politiques, se posent comme les seuls détenteurs de la vérité absolue.

Ils prétendent être les plus sages, les plus intelligents, les plus nombreux, et par conséquent, ils se donnent le droit de nous dicter nos pensées, nos émotions, et nos actions.

Le monde de la culture, qui devrait être un espace de liberté, devient souvent un terrain de manipulation idéologique.

Les artistes, les écrivains, les intellectuels, trop souvent aveuglés par leur propre sentiment de supériorité, vous expliquent ce que vous devez aimer, quels goûts vous devriez adopter pour être considéré comme « éclairé ».

Si vous n’adhérez pas à leurs idées, vous êtes vite relégué au rang de l’ignorant, du rétrograde, voire du réactionnaire.

Leur discours est omniprésent, dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les écoles et les universités.

Ils se posent en arbitres du bon goût, du progrès, de l’éthique, et nous disent qu’il n’y a qu’une voie possible pour être dans le « vrai ».

Mais cette voie n’est qu’un carcan, une nouvelle forme d’oppression déguisée sous les atours de la modernité et de la culture.

Les médias, quant à eux, ne sont plus qu’un outil de propagande. Ils ne nous informent pas, ils nous forment.

Formater est devenu leur maître-mot. La liberté de penser est étranglée par des récits uniformes, des opinions répétées en boucle jusqu’à ce qu’elles soient intégrées comme des vérités indiscutables.

Les journalistes, devenus complices de ce système, ne questionnent plus, ne doutent plus, ils affirment. Ils ne laissent plus place au débat, à la nuance, à la réflexion personnelle.

Les vérités toutes faites sont distribuées comme des confettis, et si vous osez questionner ces vérités, vous êtes immédiatement étiqueté comme dissident, comme un esprit dangereux, à rééduquer.

Les religions, elles n’ont jamais cessé de s’arroger le droit de régir nos âmes.

 

Les dogmes religieux, loin d’être des chemins vers la liberté spirituelle, sont des chaînes invisibles qui nous contraignent à penser, à croire et à aimer selon des schémas prédéfinis.

Vous devez croire en ceci, aimer cela, haïr ceux-là, tout est écrit, tout est imposé.

La religion, sous prétexte de guider les âmes, impose en fait des diktats moraux qui emprisonnent notre liberté intérieure.

Les églises, les mosquées, les temples, tous ces lieux de culte, sont autant de prisons pour nos esprits, là où l’on vous inculque dès l’enfance la peur de la différence, de l’hérésie, et le rejet de tout ce qui n’entre pas dans le cadre rigide de la foi.

Les partis politiques de l’arc républicain, quant à eux, sont les nouveaux prêtres de la morale publique.

Ils nous prêchent la solidarité, mais une solidarité à sens unique.

Ils nous disent que nous devons nous sacrifier pour le bien commun, mais ce bien commun n’est qu’une illusion, une couverture pour masquer leurs privilèges.

Ils se targuent d’être les plus forts, les plus nombreux, les plus intelligents, et utilisent cette supériorité supposée pour nous dire comment voter, comment penser, comment agir.

Leur seule préoccupation est de maintenir le pouvoir, et pour cela, ils n’hésitent pas à manipuler les masses, à jouer avec nos peurs et nos espoirs.

En réalité, tout cela n’est qu’une vaste mascarade. Ces maîtres à penser ne sont pas plus intelligents, pas plus sages que nous.

Ils ne sont que des parasites d’un autre genre, des imposteurs qui cherchent à nous asservir intellectuellement et émotionnellement.

Ils n’ont aucun intérêt à ce que nous soyons libres de penser par nous-mêmes, car leur pouvoir repose sur notre soumission, sur notre dépendance à leurs discours, à leurs directives.

La vraie liberté, celle de penser, de croire, d’aimer, ne peut venir que de nous-mêmes.

Elle ne peut être imposée de l’extérieur. Elle doit naître de notre refus de nous laisser dicter nos idées, nos goûts, nos croyances.

Elle doit être construite par le doute, par la remise en question permanente de tout ce qu’on nous impose comme vérité absolue.

C’est seulement en brisant ces chaînes invisibles que nous pourrons enfin être libres, libres de penser par nous-mêmes, de croire en ce qui résonne véritablement en nous, d’aimer sans contraintes, et d’exister en dehors de toute emprise idéologique.

Face à tous cela il est temps :

Temps de se rendre compte que ces parasites n’ont aucune légitimité à régner sur nos vies. Ils ne créent pas de valeur, ils ne contribuent pas au bien commun, ils ne font que s’accaparer, s’approprier ce qui appartient à tous, pour ensuite le redistribuer entre leurs cercles d’élites. Ils sont l’ennemi du peuple, des travailleurs, de toute personne qui aspire à une vie digne.

C’est pourquoi il est urgent de renverser ce système. Ne nous laissons plus dicter nos vies par ceux qui ne connaissent rien d’autre que le calcul froid des profits. Il nous faut reprendre ce qui nous appartient : notre travail, notre dignité, notre liberté. La lutte contre ces parasites doit être incessante, car tant qu’ils existeront, notre émancipation ne sera qu’une illusion.

Temps de comprendre que ces politiciens ne sont pas nos alliés. Ils ne nous représenteront jamais, car ils ne vivent pas dans le même monde que nous. Leur quotidien est celui des privilèges, des arrangements en coulisses, des trahisons politiques. Nous ne sommes, à leurs yeux, que des pions dans un vaste jeu de pouvoir, des numéros à séduire lors des élections et à oublier dès que les résultats sont tombés.

La seule solution face à cette mascarade est de refuser de jouer selon leurs règles. Nous devons reprendre le contrôle de nos vies, ne plus laisser ces marionnettes politiques décider pour nous. Cessons de voter pour des illusions, cessons de leur accorder la moindre légitimité. Il est temps de construire un véritable pouvoir populaire, où les décisions sont prises par et pour le peuple, où la solidarité ne se limite pas aux beaux discours, mais devient une réalité quotidienne. C’est seulement alors que nous pourrons véritablement briser les chaînes de cette servitude moderne, imposée par des parasites en costumes-cravates.

Temps de réaliser que nous vivons sous l’emprise d’un véritable système de prédation, où les parasites financiers fixent les règles. Nous ne sommes pas des bénéficiaires de ces systèmes, nous en sommes les victimes. Les actionnaires, les dirigeants de ces structures sont ceux qui fixent les règles du jeu, et ces règles sont conçues pour nous garder dans la servitude. Ils prospèrent grâce à notre travail, mais ils ne nous offrent rien en retour, sauf des dettes, de l’incertitude, et la menace constante de tout perdre.

C’est pourquoi nous devons rejeter ces institutions, ces systèmes économiques injustes qui ne servent que leurs propres intérêts. Nous devons comprendre que la véritable protection, la véritable sécurité ne viendra jamais de ces structures parasites. Nous devons construire des alternatives qui placent les besoins humains au-dessus des profits, qui ne soient pas dictées par l’avidité des actionnaires mais par la solidarité et le respect du travail de chacun. Ce n’est qu’en brisant ces chaînes imposées par les parasites que nous pourrons espérer retrouver une vie de dignité et de liberté.

2 réflexions sur “Les Parasites sont rois”

  1. louisebakounine

    oublierez vous le pouvoir d endoctrinement des religions, toujours d extreme droite dans les textes toujours fascistes au pouvoir !

    1. Bruno Castello

      Il me semble que le paragraphe sur les religions ne laisse aucune ambiguïté sur ce que l’on peut penser de l’endoctrinement religieux

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