Délocalisation l’ogre capitaliste en marche

L'Europe l'outil des capitalistes pour une exploitation de masse

première étape les délocalisations

Chaque jour, les médias aux ordres des capitalistes nous servent la propagande de l’Union européenne, prétendument un rempart face aux « périls » menaçant notre société.

Mais cet argument masque mal la réalité : cette union, loin de protéger les peuples, sert avant tout les intérêts d’une élite avide de profits.

Derrière les discours rassurants, l’UE façonne un espace où les travailleurs sont livrés, pieds et poings liés, aux multinationales et aux spéculateurs sans scrupule.

Sous couvert d’unité et de stabilité, elle impose des politiques néolibérales qui précarisent les classes populaires, tout en sécurisant le terrain pour les ogres capitalistes, insensibles à la souffrance humaine.

L’UE n’est-elle pas, en définitive, une prison dorée pour les peuples, mais un paradis pour ceux qui exploitent ?

Un homme gras et bien habillé, confortablement installé dans un fauteuil, se gave sous une conduite d’eau, tandis qu’un autre, décharné et assis à même le sol, tente de recueillir les gouttes qui fuient de cette même conduite

Cette série d’articles vous invite à questionner notre appartenance à l’Union européenne et à revenir sur le déni de démocratie du référendum de 2005. Malgré le rejet du traité par les Français, les élites ont imposé leur volonté, révélant l’UE comme une machine insensible aux choix populaires.

Ne serait-il pas temps de réclamer un nouveau référendum pour décider, nous-mêmes, de notre avenir ?

Au lieu de subir les diktats d’une Union qui sert les intérêts des puissants, une réelle souveraineté nous permettrait de reconstruire une société basée sur l’entraide et la justice sociale, à l’opposé des logiques de profit.

Délocalisation des entreprises françaises.

La liste ci-dessous, non exhaustive, représente une perte estimée de 80 000 emplois en France. On pourrait facilement en trouver d’autres, mais l’objectif ici est de comprendre où partent nos emplois…

La lutte entre ouvriers et capitalistes est ici symbolisée par un ouvrier et un capitaliste qui s’affrontent dans un jeu de cartes. Le capitaliste, richement vêtu, a des as cachés dans ses manches, ses poches, et son chapeau, avec des piles de jetons devant lui. L’ouvrier, quant à lui, ne possède qu’une seule carte, ornée d’un poing levé, avec une clé à molette et un unique jeton posés devant lui.

Secteur Automobile

Les délocalisations dans ce secteur ont particulièrement touché l’emploi en France, où l’on estime que des dizaines de milliers d’emplois auraient pu être maintenus si la production n’avait pas été externalisée.

  1. Renault : 

Délocalisation en Europe : Délocalisations en Espagne, Roumanie (Dacia), Slovénie. Environ 1 400 emplois perdus en raison des délocalisations (données sur des années passées).

Délocalisation hors de l’Europe

Renault a délocalisé une part importante de sa production, notamment au Maroc (usine de Tanger) et en Turquie mais aussi dans des pays comme l’Inde et la Corée du Sud.

Avec environ 100 000 employés en France et une large partie de la production désormais délocalisée, il est possible que 5 000 à 10 000 emplois aient été déplacés à l’étranger.

  1. PSA Peugeot Citroën : 

Délocalisation en Europe : Délocalisations en Espagne, Slovaquie, République tchèque. Environ 2 000 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe

Usines au Maroc (Kenitra) et en Chine. Le groupe a également des partenariats de production en Iran. Cela pourrait représenter un transfert de 5 000 à 7 000 emplois potentiels.

  1. Michelin :

Délocalisation en Europe : Fermeture de sites en France et transferts vers l’Espagne, la Pologne, et d’autres pays d’Europe de l’Est. Près de 1 500 emplois perdus en France, selon des rapports récents.

Délocalisation hors de l’Europe : Production déplacée en Chine, Thaïlande, et Inde pour certains types de pneus. Michelin, qui a déplacé une partie de sa production en Asie, pourrait avoir externalisé l’équivalent de 2 000 à 3 000 emplois.

  1. Valeo :

Délocalisation en Europe : Usines de production déplacées en Pologne, République tchèque et Hongrie. Environ 1 200 à 1 500 emplois touchés

Délocalisation hors de l’Europe : Usines ouvertes en Inde, au Mexique, en Thaïlande et en Chine. Valeo emploie 15 000 personnes en France mais a fortement développé sa production en Asie et en Amérique latine. Estimation : 1 000 à 2 000 emplois déplacés.

Secteur Textile et Habillement

Le textile est l’un des secteurs les plus affectés par la délocalisation, la production en France étant devenue très limitée.

  1. Lacoste :

Délocalisation en Europe : Délocalisation vers la Turquie, Bulgarie, Hongrie. Environ 800 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe : Production délocalisée vers la Chine, la Tunisie, et le Vietnam. Environ 80 % de la production de Lacoste est désormais réalisée en Asie et en Afrique. Cela pourrait représenter 500 à 1 000 emplois délocalisés.

  1. Caroll :

Délocalisation en Europe : Production transférée en Roumanie et Bulgarie. Environ 250 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe : Fabrication externalisée au Maroc et en Tunisie.

La majorité de la production de Caroll est maintenant en Afrique du Nord, ce qui pourrait représenter environ 200 à 500 emplois déplacés.

  1. Petit Bateau :

Délocalisation en Europe : Production déplacée en Tunisie, mais aussi dans certains pays d’Europe de l’Est. Environ 300 à 400 emplois touchés.

Délocalisation hors de l’Europe : Production partiellement déplacée en Tunisie et au Maroc.

La marque produit principalement à l’étranger. Estimation : 300 à 500 emplois déplacés.

  1. SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot) :

Délocalisation en Europe : Externalisation en Pologne, Bulgarie, Roumanie. Environ 400 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Usines en Chine, au Vietnam et en Tunisie pour réduire les coûts de production, on pourrait estimer entre 500 et 1 000 emplois potentiellement transférés hors de France.

  1. Groupe Zannier : 

Délocalisation en Europe : Production déplacée en Hongrie et Slovaquie. Environ 300 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Délocalisation de la production de vêtements en Tunisie, au Maroc et en Chine. Les délocalisations de ce groupe, qui inclut plusieurs marques, pourraient représenter l’équivalent de 500 à 700 emplois déplacés.

Secteur Électronique et Électroménager

Ce secteur a également été impacté par les délocalisations, les coûts de production en Asie étant bien inférieurs.

  1. Groupe SEB (Tefal, Moulinex, Rowenta)

Délocalisation en Europe : Délocalisation de certaines usines vers la Roumanie et la Hongrie. Environ 1 000 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe : Production déplacée en Chine et en Asie du Sud-Est pour certains produits, ce qui pourrait correspondre à 1 000 à 2 000 emplois potentiels non créés en France.

  1. Schneider Electric : 

Délocalisation en Europe : Délocalisation de certaines activités en Europe de l’Est, notamment en République tchèque et en Pologne. Estimation de 800 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe : Délocalisation de la fabrication en Chine, Inde, et au Mexique. Avec une forte présence en Asie, entre 1 500 et 2 500 emplois pourraient être considérés comme non créés en France.

  1. Thales :

Délocalisation en Europe : Production partiellement transférée en Pologne et République tchèque. Environ 300 à 500 emplois touchés.

Délocalisation hors de l’Europe : Certaines productions électroniques sont fabriquées en Inde et en Chine. La production d’équipements électroniques en Inde et en Chine pourrait signifier 500 à 1 000 emplois déplacés.

  1. Legrand :

Délocalisation en Europe : Délocalisation en Pologne et Hongrie pour certaines gammes de produits. Environ 400 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Production déplacée en Chine et en Inde. Une part importante de la production de Legrand est aussi réalisée en Asie. Cela pourrait représenter environ 500 à 1 000 emplois.

Secteur de la Distribution et Grande Consommation

Les marques de distributeur (MDD) sont majoritairement produites à l’étranger, mais les emplois directs en production sont moins nombreux.

  1. Carrefour :

Délocalisation en Europe : Produits de marque distributeur souvent fabriqués en Pologne, Roumanie, Hongrie. Environ 1 000 emplois, selon divers rapports.

Délocalisation hors de l’Europe : Production de marques de distributeur (MDD) souvent sous-traitée en Chine et au Vietnam, pourrait représenter l’équivalent de 500 emplois potentiellement non créés en France.

  1. Auchan :

Délocalisation en Europe : Produits de marque distributeur délocalisés en Europe de l’Est, particulièrement en Roumanie et Pologne. Près de 800 emplois touchés.

Délocalisation hors de l’Europe : Externalisation de produits de marque distributeur en Chine, au Bangladesh et au Vietnam pourrait également représenter 500 à 700 emplois non créés.

  1. Casino : 

Délocalisation en Europe : Production externalisée dans des pays de l’Europe de l’Est pour ses marques propres. Environ 600 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Production délocalisée en Chine pour certaines marques propres. Externalisation similaire, avec 300 à 500 emplois non attribués en France.

Secteur Pharmaceutique et Cosmétique

La délocalisation dans ce secteur vise surtout des marchés locaux, mais elle a aussi un impact sur l’emploi en France.

  1. Sanofi :

Délocalisation en Europe : Délocalisation de certaines activités de production en Pologne et Roumanie. Environ 1 200 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe : Usines en Inde et en Chine pour la production de médicaments à moindre coût. Sanofi emploie environ 24 000 personnes en France, mais sa production en Asie pourrait représenter entre 1 000 et 2 000 emplois non créés en France.

  1. Pierre Fabre :

Délocalisation en Europe : Délocalisation en Pologne pour des produits cosmétiques. Estimation de 300 emplois

Délocalisation hors de l’Europe : Délocalisation de la production cosmétique en Inde et en Chine pour certains produits. En délocalisant certains produits cosmétiques, environ 200 à 500 emplois potentiels en production ont été déplacés.

  1. L’Oréal :

Délocalisation en Europe : Certaines productions sont déplacées en Espagne et en Pologne pour des coûts réduits. Environ 500 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Production en Chine, Inde, et au Brésil pour des produits spécifiques destinés à ces marchés mais aussi pour réduire les coûts. Une part de la production est réalisée en Asie pour des produits locaux, ce qui pourrait représenter environ 500 à 1 000 emplois.

  1. Servier

Délocalisation en Europe : Externalisation partielle en Pologne et Hongrie. Environ 400 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : 

Secteur Agroalimentaire

La production agroalimentaire est souvent localisée pour servir les marchés spécifiques, mais les délocalisations restent notables.

  1. Danone :

Délocalisation en Europe : Certains produits délocalisés en Espagne et Pologne. Environ 500 emplois touchés.

Délocalisation hors de l’Europe : Usines en Chine, en Inde et au Brésil pour certains produits laitiers et boissons. Les usines en Chine, en Inde et au Brésil pourraient représenter l’équivalent de 1 000 emplois non créés en France.

  1. Bel (Babybel, La Vache qui Rit) :

Délocalisation en Europe : Délocalisation en Europe de l’Est, notamment en République tchèque. Environ 300 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Production déplacée en Algérie et en Tunisie pour certains marchés locaux. La production pour l’Afrique du Nord pourrait signifier environ 500 emplois potentiels déplacés.

  1. Nestlé France :

Délocalisation en Europe : Production de certains produits dans des pays comme la Pologne pour réduction des coûts. Près de 400 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Production de certains produits dans des usines en Asie, notamment en Chine et en Inde. La production pour le marché asiatique pourrait représenter 500 à 1 000 emplois.

  1. Savencia (ex-Bongrain) : 

Délocalisation en Europe : 

Délocalisation hors de l’Europe : Production fromagère et laitière au Brésil et en Amérique latine. La production en Amérique latine pourrait signifier 300 à 500 emplois non créés.

5 Yoplait : 

Délocalisation en Europe : Production déplacée partiellement en Espagne et République tchèque. Environ 200 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : 

Secteur Technologique et Télécom

Les services informatiques sont parmi les plus délocalisés, l’Inde étant un centre majeur pour ce type d’emploi.

  1. Atos : 

Délocalisation en Europe : Externalisation de certaines fonctions de développement en Europe de l’Est, principalement en Pologne. Environ 300 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe : Développement externalisé en Inde et au Maroc pour les services informatiques. Atos externalise de nombreux services informatiques, ce qui pourrait représenter 1 000 à 2 000 emplois non créés.

  1. Capgemini : 

Délocalisation en Europe : Centres de services partagés en Pologne, Roumanie, et Slovaquie. Estimation de 500 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Centres de services partagés et développement en Inde et au Maroc. Estimation de 1 500 à 3 000 emplois externalisés.

  1. Orange : 

Délocalisation en Europe : Certaines opérations de service client déplacées en Roumanie et Pologne. Environ 400 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe : Service client et support informatique délocalisés en Tunisie, au Sénégal, et en Inde. Support client délocalisé, estimation de 1 000 emplois non attribués en France.

  1. Sopra Steria : 

Délocalisation en Europe : Développement de logiciels en Roumanie et Pologne pour optimisation des coûts. Environ 300 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Externalisation de la R&D et du développement en Inde.

Estimation de 1 000 à 1 500 emplois déplacés.

Secteur Banque et Assurance

Les services administratifs et de back-office ont été largement délocalisés vers des pays à faibles coûts de main-d’œuvre.

  1. BNP Paribas : 

Délocalisation en Europe : Centre de traitement et back-office en Pologne. Environ 400 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Centres de back-office et services informatiques en Inde et au Maroc. Estimation de 500 à 1 000 emplois déplacés.

  1. Société Générale : 

Délocalisation en Europe : Opérations délocalisées en Pologne et Roumanie pour les fonctions de back-office. Estimation de 500 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Délocalisation de certaines activités administratives en Inde. Estimation de 500 à 700 emplois déplacés.

  1. AXA : 

Délocalisation en Europe : Délocalisation de certaines fonctions administratives en Pologne. Environ 300 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Externalisation de services administratifs en Inde. Estimation de 300 à 500 emplois déplacés.

  1. Crédit Agricole : 

Délocalisation en Europe : Centres de services partagés en Europe de l’Est. Près de 400 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : Back-office et services de traitement des données en Inde. Estimation de 300 à 500 emplois déplacés.

Secteur de l’Aéronautique, Ferroviaire et de l’Industrie

Bien que le secteur aéronautique conserve une forte présence en France, la sous-traitance à l’étranger est en augmentation.

  1. Safran : 

Délocalisation en Europe : 

Délocalisation hors de l’Europe : Production de pièces en Tunisie, au Maroc et en Inde.

Environ 1 000 emplois potentiellement non créés en France.

  1. Dassault Aviation : 

Délocalisation en Europe : 

Délocalisation hors de l’Europe : Sous-traitance au Maroc pour certains composants aéronautiques. Estimation de 300 à 500 emplois déplacés.

  1. Airbus : 

Délocalisation en Europe : 

Délocalisation hors de l’Europe : Production partielle de composants en Chine, avec une chaîne d’assemblage final à Tianjin pour le marché asiatique Estimation de 1 000 à 1 500 emplois déplacés.

  1. Thales : 

Délocalisation en Europe : 

Délocalisation hors de l’Europe : Usines au Maroc et en Inde pour des produits de défense et d’aéronautique. Estimation de 500 à 1 000 emplois déplacés.

  1. Alstom : 

Délocalisation en Europe : Production de composants ferroviaires en Pologne et Roumanie. Environ 1 000 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe : Production partiellement délocalisée au Maroc pour certains composants ferroviaires. Estimation de 500 à 700 emplois déplacés.

  1. Nexan : 

Délocalisation en Europe : Délocalisation en Pologne et en Roumanie pour les câbles et équipements industriels.Près de 500 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : 

  1. Snecma (groupe Safran): 

Délocalisation en Europe : Usines déplacées en Pologne et République tchèque pour certaines pièces aéronautiques. Environ 600 emplois perdus.

Délocalisation hors de l’Europe

  1. Areva (devenue Orano pour une partie de ses activités) : 

Délocalisation en Europe : Production de certains composants externalisée en Europe de l’Est. Environ 700 emplois.

Délocalisation hors de l’Europe : 

Secteur de la Mode et du Luxe

Le luxe reste majoritairement en France, mais certaines productions sont sous-traitées.

  1. Hermès : 

Délocalisation en Europe : 

Délocalisation hors de l’Europe : Bien que la production soit majoritairement en France, certaines activités (comme des accessoires) sont parfois sous-traitées au Maroc et en Tunisie. Faible délocalisation, estimation de 100 à 200 emplois potentiellement déplacés.

  1. Louis Vuitton (LVMH) : 

Délocalisation en Europe : 

Délocalisation hors de l’Europe : La marque fabrique la majorité de ses produits en France mais a externalisé certains articles de maroquinerie en Espagne et au Maroc. 

Certaines productions sont sous-traitées. Estimation de 200 à 400 emplois déplacés.

  1. Céline : 

Délocalisation en Europe : 

Délocalisation hors de l’Europe : Production de certains articles sous-traitée au Vietnam et en Tunisie. Estimation de 200 à 300 emplois déplacés.

Les salaires dans les pays Européens

Les délocalisations massives illustrent parfaitement la logique implacable de l’Europe du capital, qui ne cherche qu’à asservir les travailleurs.

En transférant la production vers des pays aux salaires dérisoires, les entreprises maximisent leurs profits tout en laissant derrière elles des milliers d’ouvriers précarisés.

Les salaires en France, relativement plus élevés, deviennent une cible à abattre pour un système qui privilégie la rentabilité au détriment de la dignité humaine.

Cette stratégie d’exploitation orchestrée par les élites économiques démontre que l’UE, loin d’être un bastion de solidarité, favorise une compétition sauvage entre les travailleurs, pour mieux asseoir son pouvoir sur nous.

Deux capitalistes essorent un ouvrier, dont on voit tomber des dollars. À côté d'une bassine pleine de dollars, des ouvriers totalement décharnés, essorés, sont étendus sur le sol.

Les salaires sont donnés à titre indicatif et peuvent varier en fonction de la région, du secteur d’activité, de l’expérience, et des qualifications des ouvriers. Les chiffres sont généralement bruts (avant impôts et cotisations). 

Bulgarie

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 500 à 700 € par mois.

   – La Bulgarie offre l’un des coûts de main-d’œuvre les plus bas de l’Union européenne, ce qui en fait un lieu de délocalisation prisé pour les entreprises cherchant des coûts très réduits.

Roumanie

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 600 à 800 € par mois.

   – La Roumanie reste attractive pour les entreprises en raison de ses coûts de main-d’œuvre bas, bien que les salaires aient légèrement augmenté au cours des dernières années.

Hongrie

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 700 à 900 € par mois.

   – Les salaires en Hongrie sont légèrement plus élevés qu’en Roumanie, mais le pays reste compétitif en raison de sa proximité géographique et de ses infrastructures.

Slovaquie

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 800 à 1 000 € par mois.

   –  La Slovaquie, comme la Pologne, bénéficie d’une main-d’œuvre relativement qualifiée dans le secteur industriel, en particulier dans l’automobile, avec des salaires bas mais en augmentation.

Pologne

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 800 à 1 000 € par mois.

   – La Pologne est l’un des pays d’Europe de l’Est avec des salaires relativement bas, mais ceux-ci augmentent rapidement en raison de la demande croissante pour la main-d’œuvre.

Portugal

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 800 à 1 100 € par mois.

   – Le Portugal offre un bon compromis entre coût de la main-d’œuvre et proximité géographique, ce qui attire certaines industries, comme le textile et l’automobile.

République Tchèque

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 900 à 1 100 € par mois.

   – Les salaires des ouvriers en République tchèque sont parmi les plus élevés d’Europe de l’Est, ce qui attire des industries nécessitant une main-d’œuvre qualifiée.

Slovénie

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 1 200 à 1 400 € par mois.

   – Explication : En raison de son niveau de vie plus élevé, les salaires en Slovénie sont plus proches de ceux des pays d’Europe occidentale, mais ils restent compétitifs pour les industries nécessitant une main-d’œuvre qualifiée.

Espagne (notamment pour les régions à bas coût, comme l’Andalousie)

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 1 200 à 1 500 € par mois.

   – Explication : Les salaires en Espagne sont plus élevés que dans les pays d’Europe de l’Est, mais les régions les moins développées, comme le sud de l’Espagne, offrent des coûts compétitifs pour certaines industries.

Le salaire moyen des ouvriers en France est d’environ 1 800 € brut par mois, ce qui correspond à environ 1 400 € net par mois après déductions (cotisations sociales, impôts à la source, etc.).

Voici quelques éléments supplémentaires :

– Salaire brut annuel moyen : Environ 21 600 € brut par an.

– Salaire minimum : Le SMIC brut est actuellement de 1 747,20 € par mois (11,52 € brut de l’heure), soit environ 1 383 € net par mois.

Les salaires des ouvriers peuvent varier selon la région, le secteur, et l’ancienneté. Dans certains secteurs industriels ou pour des postes très qualifiés, les ouvriers peuvent gagner davantage.

Ajoutons quelques données qui nous paraissent primordiale pour notre avenir

Moldavie

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 350 à 450 € par mois brut.

   – Le coût de la vie est bas, et les industries comme le textile ou l’agroalimentaire y emploient de nombreux ouvriers pour des salaires peu élevés.

Géorgie

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 300 à 400 € par mois brut.

   – Les salaires y sont faibles, surtout dans les secteurs manufacturiers et textiles, ce qui attire les entreprises en quête de main-d’œuvre bon marché.

Ukraine

   – Salaire moyen des ouvriers : Environ 400 à 500 € par mois brut.

   – Les salaires en Ukraine sont légèrement plus élevés que ceux en Moldavie et en Géorgie, mais restent bien en dessous de la moyenne européenne. Les secteurs industriels comme le textile, l’agriculture, et certaines activités manufacturières bénéficient de ces coûts réduits. 

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