À travail égal, salaire égal
Des siècles d’éducation judéo-chrétienne ont créé un tel décalage entre les hommes et les femmes qu’aujourd’hui, des femmes doivent encore se lever pour prétendre aux mêmes droits que les hommes. « À travail égal, salaire égal« , une revendication toujours d’actualité.
Je suis suffisamment âgé pour me rappeler que ma mère n’avait pas le droit d’avoir un compte en banque sans l’aval de son mari.
Ma grand-mère n’a eu le droit de vote qu’à l’âge de ses 31 ans et elle l’a réellement exercé à ses 38 ans lors d’une élection municipale, mais avec l’explication et l’accord de son mari (même si, comme elle disait, « ce qui se passe dans l’isoloir reste dans l’isoloir »).
Ma mère a commencé à s’émanciper par le travail aux alentours de ses trente ans, en 1970, année de naissance de mon dernier frère. Mais l’émancipation d’une femme à cette époque signifiait souvent double peine : travail à l’hôpital puis retour à la maison pour assurer les repas, le linge, la maison, le travail du quotidien. Elle n’avait pas été à l’école parce qu’il lui fallait s’occuper de la fratrie (14 frères, une sœur).
Sa revanche a été de nous éduquer pour que nous soyons indépendants. J’ai fait des études, mais elle m’a aussi appris à coudre, à cuisiner, à laver et repasser mon linge, à participer à la vie de la maison : ménage, courses, gestion du temps des plus petits…
J’ai vu ma mère se battre (physiquement) contre ceux qui menaçaient son environnement. Ma mère a fait de moi un anarchiste, ce n’était pas son but. Elle voulait que je réussisse, que je sois vétérinaire, médecin, notaire… bourgeois, quoi. Moi, comme un ingrat, j’ai repoussé cette éducation qui pourtant a fait de moi un homme libre et indépendant.
J’ai passé mon enfance dans des écoles catholiques où l’on nous enseignait que la femme était issue d’un morceau de l’homme, où « les femmes étaient soumises à leurs maris comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Où Dieu dit à Ève : « Tes désirs se porteront vers ton mari, mais lui dominera sur toi » (Genèse 3:16). Étrangement, pour moi, Ève était la première anarchiste, celle qui se révoltait contre le pouvoir…
Bref, nous payons encore la domination de ce judéo-christianisme dans notre société, plus de deux siècles après.
Il fut une époque encore plus dure où cette religion était celle imposée à tous. Les chrétiens, et surtout les catholiques, se sont enracinés dans notre civilisation par la persuasion, mais aussi par la torture et le massacre.
Anecdotes sur l’imposition du catholicisme
Le pouvoir religieux n’a pas simplement converti par la parole : il a contraint les peuples. Dans certains villages, les habitants étaient littéralement encordés pour être amenés de force à l’église. Les retardataires étaient exposés publiquement et humiliés. L’absence à la messe pouvait être punie d’amendes, voire de corvées supplémentaires.
Les missionnaires ont brûlé des milliers de textes anciens, imposant le latin et la Bible comme unique vérité. L’inquisition a traqué les dissidents, les libres-penseurs, les femmes indépendantes qu’on accusait de sorcellerie. Par la peur et la coercition, l’Église a façonné une société où la femme était reléguée au silence et à la soumission.
La corde pour amener les fidèles de force à l’église
les habitants étaient littéralement encordés pour être amenés à la messe !
- Un grand cordage était tendu, et les retardataires ou ceux qui rechignaient à y aller étaient poussés de force.
- Dans certains cas, les gardes du seigneur local ou les curés eux-mêmes surveillaient la rue et s’assuraient que personne ne manque la messe.
- Malheur aux absents : ils pouvaient être dénoncés publiquement à l’église le dimanche suivant ou même punis par des amendes ou des corvées supplémentaires.
- l’église. Les retardataires étaient exposés publiquement et humiliés. L’absence à la messe pouvait être punie d’amendes, voire de corvées supplémentaires.
Le banc des excommuniés ou des paresseux
- Dans certains villages, ceux qui arrivaient en retard ou qui avaient manqué plusieurs messes étaient placés sur un banc spécial, bien en vue de toute l’assemblée.
- Ils pouvaient être forcés à faire pénitence en public, à genoux devant l’autel.
- Certains curés leur faisaient porter des chapeaux ridicules ou des vêtements distinctifs pour qu’ils soient humiliés devant tout le village.
La surveillance des messes et les dénonciations publiques
- Le prêtre notait les absents, et lors du sermon, il cité publiquement ceux qui manquaient à l’appel, les exposant au mépris des autres.
- Dans certains cas, des amendes étaient prévues pour les absents répétés, ou pire, des punitions physiques (jeûnes forcés, corvées supplémentaires).
Les sonneurs de cloches intraitables
- Pour éviter que les gens ne traînent au lit le dimanche matin, certains villages avaient des sonneurs de cloches extrêmement zélés.
- Ils faisaient durer la sonnerie très longtemps, parfois en plein milieu de la nuit pour réveiller tout le monde à l’avance.
- Dans des cas extrêmes, des enfants de chœur passaient chez les habitants tardifs pour frapper aux portes et les forcer à se lever.
Les interdictions et menaces divines
- Dans certaines campagnes, les curés faisaient peur aux villageois en expliquant que ceux qui ne venaient pas à l’église mourraient dans le malheur ou seraient frappés par la foudre.
- On racontait des légendes de paysans transformés en pierre ou de moissons détruites à cause de ceux qui ne respectaient pas le repos dominical.
- Parfois, les femmes étaient culpabilisées en leur disant que si leur mari ou leurs enfants mouraient jeunes, c’était parce qu’elles n’avaient pas été assez pieuses.
La chasse aux blasphémateurs
- Dire des jurons ou critiquer l’Église pouvait valoir des punitions corporelles ou des amendes.
- Dans certains villages, les blasphémateurs devaient porter un carcan de bois ou être attachés devant l’église avec une pancarte indiquant leur « crime ».
L’obligation des rites même en cas d’extrême pauvreté
- Certains prêtres refusaient d’enterrer les morts si la famille n’avait pas payé les services religieux.
- Dans des villages très pauvres, il fallait parfois payer en nature (nourriture, bétail) pour avoir droit aux sacrements.
une religion imposée sous pression sociale et physique
Toutes ces pratiques montrent que l’Église ne laissait aucun choix aux paysans. La peur du regard des autres, l’humiliation publique, les punitions physiques et même la force brute étaient utilisées pour s’assurer que tout le monde suive la doctrine catholique.
Aujourd’hui, ces méthodes peuvent sembler extrêmes, mais elles étaient la norme dans les villages jusqu’à la Révolution française, voire encore au XIXe siècle dans certaines régions rurales.
La religion catholique ne s’est pas imposée uniquement par la persuasion, mais aussi par la contrainte, la répression et la manipulation des populations.
L’Inquisition, mais aussi d’autres formes de coercition, ont été utilisées pour imposer le catholicisme en France. Voici quelques exemples concrets :
1. La répression des croyances païennes et l’évangélisation forcée
Avant que le christianisme ne devienne dominant en France, les populations gauloises et franques pratiquaient des cultes polythéistes. Pour éradiquer ces croyances :
- Destruction des temples païens : Les édifices religieux païens ont été détruits ou transformés en églises (ex : le Panthéon de Rome transformé en église en 609).
- Conversion forcée des élites : Clovis, roi des Francs, s’est converti au catholicisme vers 496, imposant ainsi cette religion à son peuple. L’idée était simple : convertir le roi, c’était convertir la nation.
- Interdiction des rites païens : Par des lois (ex : capitulaires de Charlemagne), les rites païens étaient punis, et les populations étaient contraintes au baptême sous peine de sanctions.
2. L’Inquisition et la chasse aux hérétiques
L’Inquisition, instaurée au XIIIe siècle, avait pour but de réprimer les hérésies, c’est-à-dire toute déviation du catholicisme officiel.
🔹 Les Cathares (XIIIe siècle) :
- Les Cathares, qui refusaient l’autorité de l’Église catholique, ont été exterminés lors de la croisade des Albigeois (1209-1229).
- Le massacre de Béziers (1209) est un exemple frappant : toute la population, cathares et catholiques confondus, fut exterminée sur ordre du légat du pape (≈ 20 000 morts).
- L’Inquisition fut ensuite mise en place pour traquer les survivants.
🔹 Les Vaudois (XIVe-XVIe siècles) :
- Ce groupe chrétien dissident, jugé hérétique, fut pourchassé et massacré par l’Inquisition.
- En 1545, sous François Ier, les troupes royales détruisirent leurs villages et tuèrent plusieurs milliers de personnes.
🔹 Les tortures et exécutions de l’Inquisition :
- La torture était un moyen courant pour obtenir des aveux (ex : l’estrapade, l’arracherment des ongles, la roue).
Les condamnés étaient brûlés vifs, souvent en place publique (ex : bûchers de Montségur en 1244, où plus de 200 cathares furent brûlés vifs).
3. La répression des protestants et l'obligation du catholicisme
Pendant les guerres de religion (XVIe siècle), les protestants (huguenots) ont été persécutés pour avoir contesté l’autorité du pape.
🔹 Le massacre de la Saint-Barthélemy (1572)
- En août 1572, des milliers de protestants furent assassinés sur ordre du roi Charles IX, sous l’influence de sa mère, Catherine de Médicis.
- Ce massacre s’est étendu à plusieurs villes de France et a renforcé la peur de la répression religieuse.
🔹 La révocation de l’Édit de Nantes (1685)
- En 1598, l’Édit de Nantes avait accordé la liberté de culte aux protestants. Mais Louis XIV l’a révoqué en 1685 avec l’Édit de Fontainebleau.
- Conséquences :
- Fermeture des temples protestants.
- Conversion forcée des protestants au catholicisme sous peine d’exil ou de mort.
Dragonnades : des soldats (dragons) étaient envoyés dans les foyers protestants pour les forcer à se convertir par la violence.
4. La censure et le contrôle de la pensée
L’Église et l’État ont travaillé main dans la main pour imposer une pensée unique :
- Index Librorum Prohibitorum : Liste des livres interdits par l’Église (ex : les écrits de Galilée ou de Voltaire).
- Contrôle de l’éducation : Jusqu’au XIXe siècle, l’éducation était largement entre les mains du clergé, garantissant une transmission des dogmes catholiques.
Conclusion : une imposition brutale et systématique
Loin d’être adoptée naturellement, la religion catholique a été imposée en France par :
✅ La destruction des croyances précédentes.
✅ La terreur et la torture contre les dissidents.
✅ La répression des minorités religieuses.
✅ Le contrôle de l’éducation et de la pensée.
La laïcité (instaurée en 1905) a permis de rompre avec cette domination, mais l’héritage de cette période se ressent encore aujourd’hui
Coercition et domination par la colonisation
L’Église catholique ne s’est pas contentée d’imposer sa domination en Europe.
Par la colonisation, elle a étendu son emprise sur des continents entiers, annihilant des cultures, des langues et des croyances ancestrales. Les peuples autochtones d’Amérique, d’Afrique et d’Asie ont été convertis de force sous peine de mort ou d’esclavage.
En Amérique latine, les conquistadors, épaulés par les missionnaires, ont détruit les civilisations aztèques, mayas et incas, brûlant leurs codex, interdisant leurs rites et imposant le catholicisme comme seule religion autorisée. Les écoles de « civilisation » ont arraché les enfants autochtones à leurs familles pour les couper de leurs traditions et les soumettre à un mode de pensée chrétien occidental.
En Afrique, l’Église a joué un rôle dans la justification de la traite négrière, prétendant « évangéliser » les esclaves tout en soutenant les empires coloniaux dans leur exploitation brutale. L’imposition du christianisme s’est accompagnée de l’effacement des traditions spirituelles locales et de la diabolisation des pratiques ancestrales.
En Asie, les tentatives de conversion ont souvent été accompagnées d’une violence culturelle extrême, interdisant les langues et écrits traditionnels et imposant des normes européennes en matière de comportement et de moralité.
Cette colonisation religieuse, loin d’être un simple épisode du passé, continue d’influencer les sociétés modernes où les séquelles du contrôle religieux sont encore visibles dans les lois, les structures familiales et les discriminations systémiques.
Aujourd’hui : le voile islamique, retour d’une oppression religieuse
Alors que nous avons mis des siècles à nous extraire de l’oppression catholique, une autre idéologie religieuse tente d’imposer ses dogmes : l’islamisme politique.
Le voile, souvent défendu par une partie de la gauche comme un simple « choix personnel », est en réalité un outil de contrôle.
Là où le catholicisme exigeait la soumission des femmes à leur mari, l’islamisme exige la soumission des femmes à un ordre moral strict.
Il prétend leur « offrir la dignité », mais dans la réalité, il les enferme dans un cadre dicté par les hommes.
Le Coran lui-même légitime cette soumission :
« Les hommes ont autorité sur les femmes en raison des faveurs qu’Allah leur accorde sur elles » (Sourate 4:34).
« Restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas comme à l’époque antérieure à l’Islam » (Sourate 33:33).
« Si elles vous désobéissent, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les » (Sourate 4:34).
Là encore, on retrouve le même schéma : la religion s’immisce dans la sphère publique et tente d’imposer ses normes.
Dans certains quartiers, la pression sociale est telle que les femmes qui ne portent pas le voile sont perçues comme impures, indécentes, déviantes.
L’argument du « choix » s’efface devant une réalité bien plus brutale : celles qui refusent le carcan religieux subissent intimidations, menaces et parfois violences.
Il est difficile de trouver une « preuve » universelle ou un verset précis dans le Coran qui affirme que les femmes qui ne portent pas le voile sont perçues comme impures ou déviantes, car cela relève souvent de l’interprétation et de l’application sociale du voile, plus que d’une directive religieuse explicite.
Cependant, l’idée selon laquelle le port du voile est perçu comme une exigence religieuse et sociale dans certaines communautés musulmanes et qu’une femme qui ne le porte pas peut être vue comme impure, déviante ou indécente, est largement ancrée dans certaines interprétations et pratiques culturelles contemporaines.
Cela est surtout un phénomène sociétal qui peut être vu dans certains contextes où le voile est devenu une norme sociale stricte, et les femmes qui choisissent de ne pas le porter peuvent être stigmatisées.
Pression sociale et communautaire
Dans certaines sociétés où le voile est fortement valorisé, l’absence de voile est perçue comme une transgression de la norme religieuse et sociale.
Cela peut entraîner des jugements sociaux sévères de la part de la communauté, où les femmes sans voile sont accusées de ne pas respecter les règles islamiques de modestie.
Cette sourate donne des instructions sur la modestie, mais elle ne stipule pas explicitement que celles qui ne respectent pas ces normes sont impures. Cependant, la manière dont certains groupes interprètent ce verset a conduit à une pression sociale pour porter le voile.
- « Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de garder leur sexe et de ne montrer de leurs ornements que ce qui en paraît, et de rabattre leur voile sur leur poitrine… »
Ce verset est souvent interprété comme une injonction au voile, et dans les sociétés où il est fortement valorisé, ne pas suivre cette instruction peut conduire à la perception d’être déviante.
Pression sociale dans certains pays musulmans
Dans certains pays où l’islamisme politique est influent, comme l’Iran, l’Arabie saoudite ou certaines zones de la Turquie, le port du voile est imposé de manière stricte, et les femmes qui choisissent de ne pas le porter peuvent être perçues comme moralement déviantes, voire impures.
Des femmes qui ont défié cette pression sociale ont été confrontées à des menaces, des insultes et parfois même à des violences.
Fatwas et déclarations religieuses
Dans certains contextes, des fatwas (déclarations religieuses) ont été émises pour soutenir l’idée que les femmes qui ne portent pas le voile sont déviantes, avec des interprétations plus extrêmes de l’islam.
Ces fatwas vont au-delà du texte religieux pour en déduire que les femmes sans voile ne respectent pas les attentes religieuses en matière de pudeur, ce qui peut entraîner un rejet social.
Perception dans les communautés conservatrices
Dans certaines communautés conservatrices, notamment dans des pays comme l’Iran, les femmes non voilées sont souvent perçues comme manquant de modestie, et dans les cas les plus extrêmes, peuvent être vues comme ayant une moralité compromise.
Cela est plus une construction sociale dans ces communautés qu’une vérité religieuse universellement acceptée par tous les musulmans.
1. La relation entre les hommes et les femmes dans le mariage et la famille
L’islam accorde une position subordonnée à la femme dans le cadre du mariage. Selon la charia, le mari est le protecteur et le responsable de la femme, tandis que la femme est censée obéir à son mari dans la plupart des aspects de la vie conjugale.
Ce rôle de « gardien » est basé sur plusieurs versets du Coran.
- Sourate 4:34 (An-Nisa) :
- « Les hommes ont autorité sur les femmes en raison des faveurs qu’Allah leur accorde sur elles et en raison de ce que les hommes dépensent de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes. Quant à celles dont vous craignez l’insubordination, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits, et frappez-les. Mais si elles vous obéissent, ne cherchez plus de voie contre elles. Allah est certes Très Haut, Très Grand. »
Ce verset est l’un des plus cités pour justifier la soumission des femmes dans le mariage, soulignant que les hommes ont autorité sur les femmes et peuvent, dans des circonstances extrêmes, exercer un pouvoir coercitif, incluant des actes de discipline physique, ce qui est une pratique qui suscite de vives critiques dans les discussions contemporaines sur les droits des femmes.
La position des femmes dans la loi islamique, ou charia, est une question complexe, et elle varie selon les écoles de pensée et les interprétations du texte sacré.
Cependant, les principes fondamentaux de la charia en matière de droits des femmes sont souvent basés sur des sourates du Coran, des hadiths (les paroles et actions du prophète Mahomet) et des interprétations juridiques classiques.
Quelques points essentiels concernant la position sociale des femmes dans l’islam, tels qu’ils sont exprimés dans la charia, avec des références aux sourates pertinentes.
2. Les droits à l'héritage
Dans la charia, les droits d’héritage sont également un domaine où la position des femmes est subordonnée à celle des hommes. Bien que les femmes aient droit à un héritage, elles en reçoivent généralement une part inférieure à celle des hommes.
- Sourate 4:7-11 (An-Nisa) :
- « Pour les hommes, il y a une part de ce que laissent leurs père et mère et leurs proches, et pour les femmes, il y a une part de ce que laissent leurs père et mère et leurs proches, qu’il soit peu ou beaucoup, une part déterminée. »
- « Pour les hommes, il y a une part de ce que laissent leurs père et mère et leurs proches, et pour les femmes, il y a une part de ce que laissent leurs père et mère et leurs proches, qu’il soit peu ou beaucoup, une part déterminée. »
Le verset explique que les hommes héritent d’une part plus grande que les femmes dans de nombreux cas. Dans la charia classique, la règle générale est que la femme reçoit la moitié de la part de l’homme dans les héritages, ce qui reflète une vision de la femme comme moins capable de gérer financièrement sa propre vie sans le soutien d’un homme.
3. Le témoignage d'une femme en justice
Le Coran et la charia ont traditionnellement attribué une valeur moindre au témoignage des femmes par rapport à celui des hommes dans les affaires juridiques.
- Sourate 2:282 (Al-Baqara) :
- « Et faites témoigner deux témoins parmi vos hommes. Et si vous n’en trouvez pas deux hommes, alors un homme et deux femmes parmi ceux que vous acceptez comme témoins, afin que si l’une des deux femmes se trompe, l’autre la rappelle. »
Ce verset établit la règle selon laquelle le témoignage d’une femme en matière juridique est équivalent à la moitié de celui d’un homme.
L’idée est qu’une femme pourrait être influencée par ses émotions ou par ses responsabilités familiales et ne serait donc pas aussi fiable qu’un homme dans le cadre juridique.
4. La responsabilité des femmes dans la sphère publique
En ce qui concerne la participation des femmes à la vie publique, les interprétations varient largement.
Traditionnellement, la charia préconise que les femmes restent dans la sphère domestique et ne participent pas activement à la vie publique ou politique, bien que certaines interprétations modernes acceptent leur présence dans des rôles politiques ou sociaux.
- Sourate 33:33 (Al-Ahzab) :
- « Et restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas comme à l’époque antérieure à l’Islam. »
- « Et restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas comme à l’époque antérieure à l’Islam. »
Ce verset est souvent interprété comme un appel à la modestie des femmes et à leur retrait de la vie publique.
Les femmes sont encouragées à se concentrer sur leur rôle dans le foyer et à éviter d’attirer l’attention sur leur apparence ou de participer aux activités sociales qui pourraient les exposer à des influences immorales.
5. Le droit à l'éducation et au travail
Les femmes ont théoriquement droit à l’éducation et au travail, mais dans certaines interprétations strictes de la charia, leur droit à l’éducation et leur participation au travail sont limités par le rôle qu’elles sont censées jouer dans la famille et par les règles de la modestie et de la séparation des sexes.
Bien que le Coran encourage l’éducation pour les musulmans, les restrictions culturelles imposées dans certaines sociétés musulmanes peuvent limiter ces droits pour les femmes.
- Sourate 96:1-5 (Al-Alaq) :
- « Lis au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’un noyau de sang. Lis, et ton Seigneur est le plus Généreux. »
- « Lis au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’un noyau de sang. Lis, et ton Seigneur est le plus Généreux. »
Ce verset incite à la quête de connaissance, mais dans la pratique, l’accès des femmes à l’éducation varie considérablement d’un pays à l’autre.
La lâcheté de la gauche face à cette nouvelle oppression
Face à cette résurgence d’un contrôle religieux sur les femmes, où est la gauche ?
Où sont les anarchistes, si prompts à dénoncer l’Église mais étrangement silencieux face aux pressions islamistes ?
Le combat contre l’oppression religieuse ne doit pas s’arrêter au catholicisme.
L’histoire nous a appris que les religions, lorsqu’elles s’immiscent dans le politique, cherchent toujours à contrôler la société, et en premier lieu les femmes.
Se battre contre l’influence de l’islamisme aujourd’hui, ce n’est pas faire le jeu de la droite ou des réactionnaires : c’est poursuivre le combat historique pour la liberté. La vraie liberté. Celle de n’être soumis à aucun dogme, à aucun homme, à aucune institution religieuse.
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Merci beaucoup pour ce coup de projecteur sur comment la religion asservi aujourd’hui les femmes dans le cadre de la situation actuelle et de la liberté.
Et aussi pour ce rappel de l’influence catholique depuis son application obligatoire dans les instances quotidiennes avec la menace et toutes les déviances dans la société
Merci pour votre retour.
Cet article a été difficile à mettre en ligne, car il a fallu passer par de nombreuses discussions.
Les femmes qui ont participé à la rédaction, les plus motivées, ont pris le temps de mettre en évidence l’effet pervers de l’emprise de notre éducation judéo-chrétienne.
Nous avons pris le risque.