Produire et consommer local : Une nécessité face à la mondialisation destructrice
La mondialisation est souvent présentée comme une opportunité d’ouvrir les marchés, de vendre nos produits aux quatre coins du globe, d’exporter le savoir-faire français. Mais à quel prix ?
Car si nous pouvons vendre au-delà de nos frontières, nous nous retrouvons également inondés de produits venus d’ailleurs, mettant en péril nos agriculteurs et nos industries locales.
Derrière le discours de la libre concurrence se cache en réalité une guerre économique menée par les grands investisseurs et les multinationales, au détriment des travailleurs et des producteurs locaux..
Dans un monde globalisé où les flux de marchandises semblent dicter notre quotidien, la question de l’agriculture se pose avec une acuité particulière.
Loin des discours lénifiants sur les bienfaits de la mondialisation, une réalité brutale émerge : celle d’une concurrence déloyale qui sacrifie les agriculteurs locaux sur l’autel du profit.
La concurrence déloyale et la destruction de l’agriculture locale
Nos agriculteurs doivent faire face à une concurrence déloyale.
Les exploitations locales sont mises en rivalité avec celles d’Amérique du Sud, de Chine, d’Afrique, où les normes sanitaires et environnementales sont bien moindres et où les coûts de production sont écrasés par des salaires misérables.
Pendant que les gros poissons de l’agro-industrie, céréaliers et vignerons en tête, engrangent les profits des exportations, les petits producteurs de fruits, légumes, viandes et produits laitiers crèvent à petit feu.
Ils n’ont pas le luxe d’attendre : leurs produits périssent vite, tandis que le marché est inondé de denrées importées, vendues à prix cassés et produites sans la moindre contrainte sanitaire ou sociale.
Et qui orchestre ce massacre ? L’Union européenne, servante zélée du capitalisme mondialisé.
Sous prétexte d’écologie, elle impose des quotas qui brident nos paysans, tout en encourageant des importations encore plus polluantes. Hypocrisie absolue : la pollution des autres n’est pas comptabilisée tant qu’elle sert les intérêts du commerce international.
Les normes absurdes imposées à nos producteurs ne valent rien face à la liberté totale laissée aux importateurs. Le dumping social et environnemental écrase toute compétition : impossible de rivaliser quand en face, on exploite des travailleurs sous-payés et on balance des pesticides interdits chez nous.
Pire encore : on pousse les agriculteurs à abandonner leurs terres à coups de subventions destinées à « verdir » l’économie.
La supercherie est totale : on détruit l’agriculture locale pour soi-disant protéger la planète, tout en ouvrant grand les frontières à l’agro-business des oligarques d’Ukraine, de Moldavie, de Géorgie ou d’Amérique du Sud.
Derrière cette mise à mort programmée, on retrouve toujours les mêmes charognards : BlackRock et consorts, qui récupèrent pour une bouchée de pain les terres détruites, pour y planter éoliennes et panneaux solaires grassement subventionnés par l’argent public.
On paye deux fois : d’abord en regardant disparaître nos fermes et nos savoir-faire, ensuite en finançant les infrastructures de cette mascarade écologique. La seule chose qui pousse encore sur nos terres, c’est le profit des multinationales, engraissé par la destruction de nos campagnes.
Jusqu’à quand allons-nous laisser les vautours dévorer ce qui nous appartient ? Il est temps de briser leurs chaînes et de reprendre ce qui nous revient.
La terre aux paysans, pas aux financiers !
L’illusion de la prospérité par le commerce international
On nous vend la mondialisation comme une aubaine, mais ce sont surtout les grandes plateformes comme Amazon, Alibaba, AliExpress, Shein ou Temu qui en tirent les ficelles et s’enrichissent sur notre dos.
Pendant ce temps, les délocalisations s’accélèrent, vidant la France de son industrie et plongeant des milliers de travailleurs dans la précarité. L’Inde, la Chine, la Bulgarie, la Turquie deviennent les nouveaux ateliers du capitalisme tandis que nous sommes relégués au rang de simples consommateurs passifs, gavés de produits manufacturés à l’autre bout du monde.
Et pourtant, les médias de l’oligarchie nous agitent sous le nez les taxes de Trump, comme si elles étaient le véritable danger. Mais ce qu’il faudrait dénoncer, c’est la trahison de l’Europe et de la France, prêtes à sacrifier toute production locale sur l’autel du libre-échange et du profit des multinationales.
Après avoir saigné notre industrie, ils veulent maintenant délocaliser notre agriculture. Même logique, mêmes vautours. Pendant que les médias à la botte pointent du doigt « le protectionnisme du fasciste Trump », ils passent sous silence les véritables architectes de notre ruine : les banquiers et les investisseurs, qui nous tondent comme du bétail.
Leur plan est simple : contrôler ce que nous consommons pour maximiser leurs profits. Nous vendre des aliments qui nous empoisonnent, puis nous vendre les remèdes. Créer du chômage, de la misère, de la violence, pour nous rendre toujours plus dociles.
L’État complice verrouille tout : les médias nous dictent qui haïr, les banques nous étranglent en supprimant l’argent liquide – sans cash, plus d’échappatoire. La police, aux ordres, veille à mater toute révolte avec ses LBD « démocratiques ».
Les industriels nous font avaler leurs discours sur le « pouvoir d’achat » pendant qu’ils transforment le travail en luxe inaccessible, histoire que personne n’ose broncher.
Les seuls troupeaux qu’il restera en Europe, ce ne seront plus les vaches ou les moutons. Ce sera nous.
Reprendre le contrôle : Produire et consommer local
Produisons ici. Consommons ici.
Face à cette logique destructrice, il est urgent de reprendre le contrôle de notre production et de notre consommation.
Il ne s’agit pas d’un retour en arrière nostalgique, mais d’une véritable nécessité économique et sociale.
Taxons massivement les importations de produits issus de pays qui ne respectent pas nos normes sociales et environnementales. Sortons de cette dépendance absurde aux importations à bas coût qui détruisent notre souveraineté alimentaire et industrielle.
Produire en France, consommer français, c’est garantir des emplois, de la qualité et une certaine indépendance face aux aléas du marché mondial.
Ce n’est pas une utopie protectionniste, c’est du bon sens : pourquoi accepter de voir disparaître nos agriculteurs pendant que les multinationales engrangent des milliards en nous vendant de la malbouffe importée ?
Il est temps d’agir. Il ne s’agit pas d’attendre des décisions venues d’en haut, mais de prendre nous-mêmes le pouvoir sur notre consommation.
Boycottons les plateformes qui exploitent la misère à l’autre bout du monde. Soutenons nos producteurs locaux, nos artisans, nos industriels.
Organisons-nous pour exiger des politiques qui privilégient le travail et la production locale plutôt que les intérêts des grands groupes financiers.
La révolution ne viendra pas des gouvernements complices du grand capital. Elle viendra des choix que nous faisons chaque jour.
Résistons à la mondialisation sauvage. Produisons ici. Consommons ici. Reprenons en main notre avenir.